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Daïdaï
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15 mars 2012

La quiétude d'un soir d'été-Partie III

Et voilà la suite et fin de ce court texte que je voulais vous faire partager...
Voici donc la 3ème et dernière partie qui clôt ce petit texte qui, j'espère, vous a plu.
ces méditations n'engagent que moi, elles n'avaient pour but que de vous apporter un plaisir de lecture et peut-être l'envie de (re)trouver cette atmosphère si particulières qu'ont parfois certains soirs d'été...En attendant, le printemps arrive bientôt!^^

 

Partie III

Et si l’été (et ses soirs) agissait en fait comme un révélateur ?

Et si nous prenions plus pleinement conscience de cette vie dont nous faisons partie avec sa légèreté-si souvent oubliée et sa pesanteur-si souvent ressassée ?

Est-ce que la liberté estivale, ce temps « en rupture du temps » ne nous aiderait pas à nous rapprocher de nous-mêmes ? Je crois que, dégagé pour un temps du carcan des horaires et des lieux du quotidien, nous ressentons notre petitesse et l’extraordinaire cadeau qu’est celui de la vie que l’on a reçue.

La « quiétude » du soir d’été, en fin de compte, ne désigne-t-elle pas tant la douceur de ce moment que l’état auquel il nous incite : une contemplation, une écoute, une ouverture sur le monde qui nous entoure et la vie, qui nous lance un appel et nous attend ?

Car, comment comprendre l’appel que la vie nous adresse ? Et si les soirs d’été, avec leur langueur et leur souffle, nous ramenaient en quelque sorte à un essentiel ? Pourquoi les soirs d’été précisément ? Et de quel essentiel s’agirait-il ?

Je crois qu’une des clefs est la liberté dont nous jouissons, sans le savoir. Tellement présente dans notre société occidentale, repus de droits, nous oublions que nous nous y baignons. Il suffit d’allumer le poste, la radio, Internet pour constater que ses manques, son défaut seulement est visible. A nous, elle est devenue naturelle, invisible.

Liberté de faire ou de ne pas faire…ce serait trop simple de résumer la direction de notre vie à ce seul critère mais la volonté va au-delà et ne respecte pas, pour le meilleur(les hommes et femmes admirables, issus de la misère sociale, aux destins héroïques) ou pour le pire, nos orientations de vie.

Alors, parfois, dans la quiétude d’un soir d’été, nous absorbons une bouffée d’air venue d’un ailleurs, d’un Autre qui nous pousse à aller tout à la fois plus loin et toujours, au plus profond de nous-mêmes.

Fini d’écrire le 14/03/12

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Seriez vous l'Adrien Séjourné qui habitait saint-mande?
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